Baldurs Gate
Remo, grand ordonnateur du CPC6128, caution SNES et N64 de Pixel-Maniac
Ou quand le mythique jeu de rôle papier prend vie de la plus belle des manières en jeu video
1998 est clairement l’année bénie des Dieux du jeu video avec les sorties d’Half Life, Zelda Ocarina of Time, Metal Gear Solid, Resident Evil 2, F-Zero X, Banjoe Kazooie, n’en jetez plus la coupe est pleine. Mais pas que, car en 1998 sort aussi sur PC un jeu qui va révolutionner le jeu de rôle point and click en deux dimensions : Baldur’s Gate !
Développé par Bioware, Baldur’s Gate prend pour cadre la campagne des Royaumes Oubliés du célébrissime jeu de rôle papier : Dungeon & Dragons. Pour tout amoureux de la fiche de personnage papier et du dé à vingt faces, rien que ce postulat de départ est la promesse extraordinaire d’un monde d’aventures, de quête et de trésors.
Armez vous de votre feuille de personnage et du fameux dé à vingt faces
Les développeurs poussent la fidélité à l’extrême en construisant un gameplay autour des règles officielles de la deuxième édition du jeu de rôle (AD&D2). Toutes vos actions font alors l’objet d’un jet de compétences pondéré par les points que vous aurez placés dans la capacité s’y rapportant. Exemple, mon archer passe à l’attaque, l’ordinateur jette un dé et vérifie avec ma compétence en arc pour savoir si je touche et combien de points de vie j’enlève à mon adversaire.
Pas si simple expliqué comme ça, mais le système est tellement bien fichu que ça passe tout seul dans le jeu grâce à l’ajout de la pause active qui permet de penser sa stratégie, ses actions et de donner des ordres à tout sa petite troupe : grisant !
En effet, même si vous débutez l’aventure tout seul et à poil, vous serez vite rejoint par une ribambelle d’alliés triés sur le volet, et qui complèteront au mieux votre petite armée. Vous pouvez recruter jusqu’à cinq personnages en plus de vous, et dirigez donc six personnages dans le feu de l’action d’où l’indispensable pause active pour éviter la surchauffe de cerveau. Vous pouvez choisir ou non d’intégrer un personnage dans votre équipe en fonction de son utilité, de sa classe (mage, archer, guerrier, …) ou de son alignement (neutre, bon, mauvais).
Un univers riche et cohérent
La profondeur de Baldur’s gate est telle que les développeurs ont codé l’alignement de chaque personnage ce qui a une influence sur leur caractère (bougon, amical, insensible, …) et vous permet de choisir une direction pour votre personnage et sa troupe. Vous pouvez donc clairement jouer antipathique, voire clairement, méchant, du début à la fin avec tout ce que ça implique (un personnage bon dans votre troupe de mauvais, ne restera pas longtemps et se séparera de vous après quelques actions regrettables). La cohérence de l’univers et les possibilités sont complètement folles.
Le scénario quant à lui est découpé en chapitre avec un fil conducteur et des quêtes annexes optionnelles qui sont conseillées pour monter en niveau et apprendre de nouvelles techniques comme dans tout bon jeu de rôle. Ici la pénurie de fer dans la région de Baldur, oblige le joueur à enquêter, d’autant que d’étranges événements se produisent dans les environs à commencer par le meurtre de son père adoptif. La qualité du scénario est à la hauteur du matériau dont il s’inspire et le jeu promet de belles heures à parcourir les royaumes oubliés et la côte des épées.
Graphiquement, le jeu est superbe avec sa vue du dessus dans des décors d‘une finesse folle, l’ambiance sonore est aussi au rendez-vous (on entend les oiseaux chanter en forêt, le brouhaha de la ville de Baldur, les bruits inquiétants des grottes et des donjons). Bioware a mis les petits plats dans les grands et c’est un bonheur de parcourir le monde, de parler aux autochtones et de combattre toutes sortes de créatures directement issues du bestiaire fournie d’AD&D.
Conclusion et avis
Le jeu est complété d’un addon Tales of the sword Coast, tout aussi excellent et qi rajoute des environnements et des quêtes.
Devant le succès rencontré, une suite sort en 2000 : Baldur’s gate II : Shadow of Amn, ainso que d’autres jeux sr le même format de l’univers étendu d’AD&D : Plaescape Torment, Icewind Dale, Temple of elemental evil. Enfin une version remake intitulée enhanced avec mise à jour graphique sort en 2012. Pour finir, et alors qu’on y croyait plus, Larian studio (auteurs de la saga remarquée et hommage Divinity Original Sin, est sur le point de sortir Baldur’s gate III. Vous n’avez donc plus aucune raison de ne pas jouer au plus grand jeu de rôle occidental de tous les temps !
Points forts
Points faibles
Note 95/100
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Dernière modif le 2022-08-16 17:38:20
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