Final Fantasy VI
Maître Jedi des requêtes SQL.
Les jeux qui m'ont marqué:Half-life, Tomb Raider, FFVII, Diablo, Derrick : meurtre dans un parterre de fleurs
Classique instantané, FF6 est toujours un bijou qui se laisse découvrir avec générosité. Dernier épisode en 2D de la Saga, il est aussi celui du renouveau qui 25 ans après nous fait toujours autant rêver.
Bien qu'un grand nombre d'entre nous a découvert la série des Final Fantasy avec le 7ème épisode, beaucoup estiment que le sixième est l'opus le plus abouti de la saga, et qu'il a, excusez du peu, façonné les codes du J-RPG moderne.
FF6 débarque en 1994, et Squaresoft, qui n'est pas encore accoquiné à ENIX son rival de toujours, met le joueur dans l'ambiance dès le début. L’orientation Steampunk de l’épisode tranche avec l’univers Fantasy habituel de la série. Les personnages médiéval-fantastiques laissent donc la place à des méca et un monde métallique post industriel froid et oppressant.
La guerre est terminée depuis plusieurs siècles. Des civilisations de fer et de machine ont remplacé le monde médiéval suite à une révolution industrielle. Les Espers n'existent que dans d'anciennes légendes, mais récemment l'un d'entre eux ressurgit et les forces magiques refont surface. Le spectre d'une nouvelle guerre dévastatrice réapparait.
Terra, le personnage principal de l’aventure et que vous incarnez dès le départ, est une sorcière de l’empire, une organisation maléfique dont l’unique but est de dominer le monde.
Après être tombée sur ce mystérieux Espert, elle se retrouve amnésique et rejoins un groupe de rebelles opposés à l’empire.
Débute un long périple durant lequel vous rencontrerez d'autres personnages comme Locke, Shadow, Celes et bien d’autre tous prêts à se battre contre le vil Kefka Palazzo, un clown psychopathe.
Rupture avec les épisodes précédents
Si cet épisode a démocratisé le J-RPG en occident, il marque de plus une rupture par rapport aux épisodes précédents.
Des graphismes avancés
Il est sorti sur Super Famicom, rappelons le, donc uniquement au Japon et en Amérique du Nord. Cela ne l'empêche pas d'exploiter à fond le potentiel de la console 16bits de Nintendo, avec de grands sprite et une exploitation ingénieuse du mode 7. Il ne faut pas oublier la bande son magnifiée par un chip audio de grande qualité.
La narration à son sommet
Chacun des 14 personnages rencontrés au fil de l'aventure a sa place dans l'histoire. Alors qu'avant il fallait choisir presque dès le début une classe de personnage à monter indépendamment et donc interchangeable. Dans FF6, tous se révèlent intéressants à développer et ont un rôle essentiel à jouer dans l'histoire.
Les capacités propres à chaque perso définissent leur compétences. Chacun est donc différent et dispose d'atouts uniques, ce qui vous oblige à tous les considérer.
Par exemple Locke peut voler les ennemis (Steal), Sabin pratique les art martiaux, Relm peut mimer les attaques des ennemis... Bref une feature qu'on retrouvera dans les opus suivants et en particulier FF7.
Un système de combat dynamique
Fini le tour par tour, place à la jauge ATB. Même si le principe n'est pas nouveau, il est grandement amélioré.
Le principe est assez simple. La jauge permet de gérer des combats entre temps réel et tour par tour. Lorsque la jauge d'un personnage est remplie, il peut effectuer les actions de son tour. Tout dépend de la vitesse de remplissage de la jauge, qui peut varier selon les personnages et les ennemis d'ailleurs. Cela rajoute un coté tactique au temps réel.
Les combats de FF6 sont donc dynamiques. Dommage que le déclenchement des combats soit aussi fréquent. En effet, les ennemis repopent à une telle vitesse qu'il est parfois très fastidieux de faire des allers retours dans nombre de zones.
La bande son extraordinaire
On a souvent tendance à l'oublier mais la force des Final Fantasy ne vient uniquement de la narration. Elle est aussi le produit d'une collaboration avec de talentueux artistes, à commencer par Nobuo Uematsu, à l'origine des mélodies entêtantes et intemporelles de la série. On le retrouvera pour l'épisode suivant au sommet de son art.
Et, paradoxalement, c'est ce dernier (FF7) qui connaitra le succès et consacrera pour de bon la Saga de SQUARE, alors que le succès du numéro 6 restera plus confidentiel, malgré son statut de légende, sa narration révolutionnaire et le travail de titan réalisé sur les personnages.
Lire aussi:
Secret of evermore
Quand Squaresoft s'attaque au marché occidental en se basant sur ses titres phares : Final Fantasy, Secret of Mana, Chrono Trigger
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Conclusion et avis
FF6 est aujourd'hui à votre portée. En plus de la version Playstation relativement facile à se procurer, il fait partie de la liste des jeux proposés avec la Super Nintendo Mini. Le jeu n'a cependant jamais connu de version européenne. Baptisé Final Fantasy III pour le marché nord américain, cette version SNES du jeu réalisé pour les besoins du test est par conséquent en anglais.
Un portage sur Playstation sortira en 2002, cette fois ci en Europe et donc en France. Préservant l'essentiel, le gameplay en 2D, elle rajoute de nombreuses cinématiques en CGI et surtout de très long temps de chargement...
Points forts
- la référence du J-RPG grand public
- l'histoire, les personnages
- la musique
Points faibles
- pas de version pal en français à sa sortie
Note 99/100
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La version ps1 est seulement en anglais, il existe deux versions traduite, sur gba et sur smartphone
mthguilb
1 Réponses
Merci pour cette précision, je corrige la boulette
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Dernière modif le 2024-02-04 20:44:46
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