Final Fight

Graphiquement magnifique pour l’époque (et même encore aujourd’hui), le jeu met en scène Mike Haggar, ancien catcheur fraîchement élu maire de Metro City et souhaitant appliquer sa principale promesse de campagne (pour une fois qu’un politicien fait ce qu’il dit, ne boudons pas notre plaisir) : éradiquer les gangs qui terrorisent la ville. La pègre qui ne l’entend évidemment pas de cette oreille, et organise l’enlèvement de la fille du musculeux politicien qui n’aura de cesse que de partir en croisade pour la récupérer.

Le jeu vous permet ainsi de choisir votre personnage entre Mike et Cody (le petit ami de la belle) dans la version testée ici (Super Nintendo). A noter qu’un troisième personnage jouable Guy est proposé dans d’autres versions. Une fois le combattant choisi, vous aurez alors la lourde tâche d’arpenter les bas-fonds de Metro City jusqu’au big boss de la mafia.

Mais ce parcours ne sera pas une promenade de santé, il vous faudra passer par les quartiers pauvres, le métro, le west side de nuit, la zone industrielle, la promenade côtière et enfin la building, repère de notre antagoniste en chef.

Les coups disponibles dépendent du personnage que vous choisirez mais vous disposerez globalement d’un coup de poing rapide, d’un saut, d’un coup de pied sauté et du fameux coup de pied tournoyant qui pourra vous sauver la mise lorsque vous sentirez le souffle chaud et nauséabond de vos ennemis trop proche de votre nuque.

Vous pouvez sembler seul face à la horde de malfrats qu’il vous faudra dérouiller mais les objets présents dans l’environnement peuvent aider à vous rendre la tâche un poil plus facile même si, je ne vous le cache pas, ce ne sera pas une partie de plaisir même pour les plus agiles du joystick.

En effet, vous pourrez ramasser couteaux, barres de fer, bâtons, et autre sabres pour charcler du bad guy pendant quelques instants. A ne surtout pas négliger surtout que la difficulté est pensée Arcade c’est-à-dire pensée pour faire cracher au pauvre ado boutonneux tout son argent de poche si durement gagné dans le mois (n’y voyez pas là une diatribe autobiographique même s’il y a toujours du vrai dans les complaintes d’un rédacteur de Pixelmaniac…).

Le succès en Arcade est démentiel pour l’époque et le jeu inspirera toute la concurrence pendant plus de dix ans. Pour preuve le titre est adapté sur tout ce qui existe dans les parages : Amstrad CPC, Amiga, Atari ST, Commodore 64, ZX Spectrum, Sharp 68000, Super Nintendo (dont les captures sont ici tirées), Meg-CD, PS2, Xbox, X360, PS3, GBA, PSP, etc…. le tout entre 1989 et 2010 soit plus de 20 ans d’exploitation avec des versions plus ou moins customisées, ce qui montre là le grand titre qu’est Final Fight. A n’en pas douter un titre culte du jeu vidéo et à essayer absolument.