Golden Axe II

Et oui c’est reparti pour un tour : le nain, le barbare et l’amazone sont de retour au combat pour sauver le royaume. On est toujours dans un univers médiéval fantastique avec épées, dragons, magie et chevaliers.

Graphiquement, on ne peut pas se tromper tellement ce Golden Axe II est une copie carbone de l’original. Certes, deux ans ont passé et c’est donc techniquement plus fin et plus joli mais la différence s’arrête là. Vous aurez donc l’occasion de vous refarcir tout le chemin depuis le village, la montagne, la forêt et le château et ainsi débarrasser le royaume des hordes d’ennemis qui terrorisent la population.

Choisissez bien votre personnage de départ et lancez-vous dans de l’action non-stop. Comme dans le précédent opus, vous pourrez collecter des items pour vous soigner ou des livres magiques que laisseront tomber les magiciens (moyennant quelques coups d’épée dans la tronche pour les récalcitrants) pour faire monter votre niveau de magie. Chaque personnage a un pouvoir qui peut sauver une situation d’apparence inextricable. Par exemple, le barbare pourra déchainer les éléments et invoquer tempêtes et tourbillons lorsqu’il se sentira acculé (j’ai bien dit "Acculé" bande d'esprits mal tournés!) par des ennemis trop entreprenants.

Les boss, toujours dans la lignée de Golden Axe sont de bonne facture et de taille imposante. Accrochez-vous cependant pour progresser car les vilains sont de véritables pots de colle et quand ils s’y mettent à trois sur vous sans compter un ou deux boss supplémentaires, l’aventure peut vite tourner au cauchemar pour votre valeureux héros.

Les montures sont également de retour et sont un vrai bonus non négligeable pour faciliter votre progression pour peu que vous parveniez à en déloger leurs propriétaires mal intentionnés.

Revenons à votre avatar, qui a la possibilité de donner des coups avec son arme de prédilection (épée pour le barbare et l’amazone, hache pour le nain), des coups de pied dans la tronche ou d’utiliser sa magie. Mais il peut aussi se saisir d’un adversaire pour le balancer sur les autres, ou même de courir et d’envoyer un gros coup d’épaule dans le buffet des mercenaires.

Le jeu reste fun à jouer, c’est un bon Beat Them All pour l’époque, qui a l’avantage de se dérouler dans un autre univers que les habituelles rues mal famés des cités surpeuplées. Cette ambiance médiéval fantastique fait tout le charme du titre qui est clairement inspiré des aventures de Conan le barbare mais sans la licence.

Les trois crédits peuvent vous permettre d’aller au bout de l’aventure si vous êtes habitués du genre. Si vous êtes une aussi grosse feignasse que moi, vous préfèrerez le portage Megadrive sur Switch qui permet de rembobiner à loisir et d’éviter de gaspiller toutes ses vies d’un coup.

Le jeu n’est pas forcément une balade de santé et quand un ennemi vous a pris pour cible, il peut vous enchainer en boucle tellement notre héros est lent à se relever et à se bouger. Soyez agiles comme le saumon et futé comme la loutre pour espérer vous en sortir !