Goldeneye
Remo, grand ordonnateur du CPC6128, caution SNES et N64 de Pixel-Maniac
Goldeneyyyyyyyeeeeeeeeee, tous ceux qui ont eu les tympans crevés par Tina Turner en train d'hurler savent qu'il est temps de replonger dans l'un des titres les plus mythiques du jeu vidéo, un monument pondu par le Rare de la grande époque pour la Nintendo64
En 1997, Rare s’affaire sur la nouvelle console de Nintendo, la N64. Non content d’avoir donné une énorme baffe à toute l’industrie avec la série des Donkey Kong Country sur la génération précédente, il est en passe de faire franchir un nouveau cap de qualité au jeu vidéo avec le mythique Goldeneye 007, adaptation du film éponyme de la franchise James Bond.
Nouveau film, nouvel acteur, Pierce Brosnan prend la relève d’un Timothy Dalton réticent et s’approprie le costume de l’espion britannique le plus célèbre au monde. Cela tombe bien puisque vous incarnez précisément cet espion dans un FPS tout en 3D composé de 20 niveaux dont 2 bonus déblocables au cours du jeu.
Et le moins que l’on puisse dire c’est que Rare a mis les petits plats dans les grands. Le jeu reprend fidèlement les aventures du film avec un héros à la poursuite de Janus qui n’est autre que votre ex (collègue voyons) Alec qui a donc trahi sa patrie (oui j’ai spoilé le film mais il est sorti il y a presque 30 ans donc bougez-vous si vous ne l’avez toujours pas vu…).
GoldenEye - Le film (1995)
ajouté le 2024-10-14 20:20:35
ajouté le 2024-10-14 20:20:35
Après une très longue absence de 6 ans, l'agent 007 revient avec la ferme intention de dépoussiérer le genre.
Repoussé par des litiges juridiques entre les maisons de production, le film sort après la chute de l'URSS et utilise le contexte post guerre froide comme trame de fond.
Pierce Brosnan, longtemps pressenti, remplace un Timothy Dalton démissionnaire qui avait pourtant lui même assez bien interprété le rôle dans Permis de tuer (1989) et Tuer n'est pas jouer (1987). Sean Bean endosse le rôle du méchant traitre et l'actrice Judi Dench devient la première femme à interpréter M.
Salué par les critiques, pour ses effets spéciaux et sa bande son, le film est un succès au box office. On retiendra la performance de Famke Janssen dans le rôle de la méchante James Bond Girl complètement tarée mais aussi le thème musical du générique interprété par Tina Turner!
Oddjob, Requin, le baron Samedi, le pistolet d'or : du bonheur pour tout fan de James Bond!
La première sensation que l’on a en jouant à Goldeneye c’est un sentiment de liberté qui ne va faire que s’accentuer tout au long du jeu. L’IA des ennemis, la composante infiltration, les armes, les gadgets, tout y est pour se sentir dans la peau du vrai agent secret.
Loin de se contenter d’être un shooter où il faut flinguer tout ce qui bouge, chaque mission a ses objectifs propres qu’il faut remplir pour accéder au suivant et avancer dans l’histoire : récupérer tel objet, prendre en photo une carte, minimiser les pertes de civils, détruire des serveurs, neutraliser les alarmes et les caméras, etc…
Pour chaque mission, il existe 3 niveaux de difficulté qui, au-delà de renforcer la vigilance et l’agressivité des ennemis, rajoutent également des objectifs et, autant vous dire que compléter le jeu en mode Agent 00 vous demandera du temps et de la patience. Mais je jeu en vaut la chandelle car vous pourrez débloquer 2 niveaux bonus pour les fans : un niveau tout droit sorti de Moonraker, et un niveau égyptien de l’espion qui m’aimait. De plus, le jeu rajoute des méchants emblématiques dans ces niveaux, que sont Oddjob, Requin, et le baron Samedi ainsi que des armes mythiques telles que le pistolet d’or de Scaramanga qui permet de tuer n’importe quel ennemi avec une seule balle : le rêve!
Tiner Turner chante GoldenEye
ajouté le 2024-10-14 20:20:35
ajouté le 2024-10-14 20:20:35
Thème musical du film éponyme, GoldenEye est interprété par une fringante Tina Turner au top de sa forme, enfin c'était déjà une daronne à l'époque...
Ce que l'on sait moins c'est que Bono et The Edge (du groupe U2) sont les auteurs du tube.
Et n'oublions pas que la plupart des chansons de la bande son sont écrites et composées par Eric Serra, le célèbre compositeur de musique de film, connu entre autre pour ses nombreuses collaborations avec Luc Besson.
Enfin, c'était le bon vieux temps non?
Avec le multi, préparez vous à vous fâcher avec vos meilleurs amis : la mauvaise foi est de sortie!
Les niveaux sont variés (une base russe de lancement de missile, une frégate à Monte Carlo, le train de Janus, la forêt cubaine, …) et reprennent la chronologie du film, vous commencez donc tout naturellement en haut d’un gigantesque barrage duquel il vous faudra sauter à l’élastique : frisson et vertige assurés !
Vous commencez l'aventure à Arkhangelsk avec les missions Dam (le fameux barrage), Facility (le complexe russe) et Runway (évasion en avion du haut de la montagne). Puis vous partez à Severnaya pour la mission Surface (trip dans la neige) et le Bunker (l'infiltration est votre seul espoir). Vous enchaînez au Kirghizstan avec la mission Silo absente du film mais une mission tellement bien pensée tout en verticalité. Vient ensuite Monte Carlo avec la libération des otages sur la frégate et un retour à Sevrnaya où la sécurité a été plus que renforcée (caméras qui vous repèrent de loin, alarme qu'il faut neutraliser à tout prix). Rendez vous ensuite à Saint Petersbourg pour confronter Janus, s'échapper des archives et rejoindre le train de votre ennemi pour terminer à Cuba et faire tout péter comme dans tout bon James Bond.
Je suis obligé d’évoquer ici le multijoueur qui est tout simplement dantesque et tellement bien pensé avec des niveaux labyrinthiques et des tonnes d’armes à utiliser. Que d’heures passées à miner toute une salle et aller se planquer pour déclencher le timer dès que votre adversaire en franchit le seuil : jouissif!
Les armes justement sont nombreuses : Walter PPK, silencieux pour se la jouer furtif, AK47, mitraillettes, lances roquettes, tank (jouable bien sûr), shotgun, il y en a pour tous les goûts et il y a vraiment de quoi faire.
Lire aussi:
Banjo Kazooie
Quand Rare, le studio tiers de Nintendo enchaine les chefs d'oeuvre à la pelle!
-
Conclusion et avis
Vous l’aurez compris, Goldeneye est une référence du genre, le jeu qui a tout changé et qui aujourd’hui encore reste une merveille de jouabilité, un chef d’œuvre qui a forgé la légende de Rare.
Ne passez pas à côté de l’opportunité d’y jouer ou rejouer sur le switch online ou sur le Xbox GamePass. C’est une vraie pépite que ce Goldeneye, et l’un des tous meilleurs jeux voire le meilleur de la machine. C’est en tout cas un jeu qui est resté dans toutes les mémoires et qui a le statut mérité de jeu culte.
Points forts
Points faibles
Note 100/100
Donnez votre avis 1
Détruire les alarmes pour ne pas qu'elles se déclenchent, dans un FPS à l'époque c'est révolutionnaire!! Dire que presque aucun des développeurs n'avaient œuvré dans le domaine du jeu vidéo avant de s'atteler à la programmation de Goldeneye. Et pour un coup d'essai, c'est un coup de maitre !
répondre à nonoVidéos
Portages, Versions et Adaptations
aucun portage chargé
Screenshots
Dernière modif le 2023-02-11 22:57:04
(Dernière modif il y a plus d'un mois par nono)Vu 1101 fois
- 24h :- 7 derniers jours: (0)
- 30 derniers jours: 4
- 3 derniers mois: 63
- 1 an: 461
- année précédente : 643