James Pond
Maître Jedi des requêtes SQL.
Les jeux qui m'ont marqué:Half-life, Tomb Raider, FFVII, Diablo, Derrick : meurtre dans un parterre de fleurs
Son nom est Pond, James Pond
Dans le monde du jeu vidéo, les animaux ont la part belle pour incarner les héros de jeux de plateforme. Du singe dans Donkey Kong au Lombax dans Bubsy, en passant par le Dauphin dans Ecco ou même le ver timbré de Earthworm Jim, presqu'aucun ne manque à l'appel. Sauf peut-être un poisson...
Quelle idée de faire de ce poisson, un saumon, un héros de jeu vidéo? C'est chose réglée avec James Pond, qui se paye en plus le luxe de parodier le célèbre agent secret sans se ruiner en achetant ladite licence.
James Pond: Underwater Agent (1990)
Né de l'imagination de Chris Sorrell, James Pond sévit au sein de l'organisation "Fish", la mission principale de notre ami aquatique est de contrecarrer les plans de son ennemi juré, le docteur "Maybe".
Les missions proposées seront aussi variées que de détruire des objectifs, sauver des fruits de mer ou bien escorter des poissions civils pour éviter qu'ils ne se fassent dévorer ou pire contaminer par des déchets radioactifs. Et pour corser le tout, les objectifs devront être remplis en temps limité.
On est donc sur une bonne vieille recette de jeu de plateforme mais qui reste diablement efficace. L'humour est au rendez vous et les musiques sont plutôt réussies.
Paru sur Amiga et ST en 1990, il sera porté rapidement sur Megadrive.
James Pond 2, Robocod (1991)
Adapté sur à peu près tous les supports existants, Robocod est certainement l'aventure la plus célèbre de notre poisson double zéro.
Il est de retour pour une mission de sauvetage des fêtes de Noël, que le Docteur Maybe a décidé de gâcher en prenant le contrôle de l'usine du père Noël. Pour éviter un désastre, Pond peut désormais se mouvoir sur la terre ferme.
Le saumon marcheur peut compter également sur la combinaison Robocod qui lui confère le pouvoir de s'étirer verticalement lui donnant accès à des plateformes inatteignables en temps normal. Il peut également s'agripper aux rebords pour passer des zones délicates et appliquer les stratégies d'évitement nécessaires à sa survie.
Car oui, la contrepartie à cette escapade au sec est que le saumon ne peut plus tirer de bulle pour emprisonner ses ennemis. Vous devez donc tirer habilement partie du level design pour traverser les niveaux sans embuches. C'est pourquoi le gameplay est assez différent du 1er épisode.
Sauvez donc les fêtes de Noël pour permettre à tout le monde d'ouvrir ses cadeaux peinard devant la cheminée en mangeant des toasts de saumon fumé...
Moonfall...
Le saumon agent secret revient en 1993 pour une dernière mission sur la lune, James Pond 3 : Operation Starfish.
Hélas le gameplay si spécifique attaché aux deux premiers épisodes, notamment l'usage de la combinaison Robocod du 2ème volet, est abandonné au profit d'une jouabilité plus standardisée et donc plus oubliable.
Cela ne fait pas pour autant de James Pond 3 un mauvais jeu, juste un clone de plus de Mario ou Sonic à l'époque où ces deux héros règnent en maitre sur le genre.
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Conclusion et avis
Chris Sorrell, le créateur de Pond est également connu pour être le père d'un autre héros du jeu vidéo encore plus célèbre.
En effet avec l'arrivée des consoles 32bits, il développe un héros atypique, Sir Daniel Fortesque, personnage aussi charismatique que maladroit et drôle, apparu en 1998 dans MediEvil sur la 1ère Playstation!
Quand à notre Pond, il n'aura pas dit son dernier mot puisque même après l'arrêt de la série en 1993 il connaitra de nombreuses adaptations et portages dont le dernier en date est sur Nintendo Switch.
Points forts
Points faibles
Note 80/100
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Vidéos
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Portages, Versions et Adaptations
[Megadrive]
James Pond 1 sur Megadrive, sa première apparition sur consoleScreenshots
Ecran titre
James Pond
Dernière modif le 2022-10-05 15:34:13
(Dernière modif il y a plus d'un mois par Remo)Vu 1234 fois
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FAQ / REF / CITATIONS
James Pond est un jeu sans prétention qui se révèle extrêmement prenant. On est tout de suite séduit par l'aspect dessin animé et la variété des missions relance sans cesse l'intérêt.
Alain Huyghues-Lacour
Voir le test complet de TILT n°84 p72 sur le site des anciennes revues
