Super Mario Land

Il faudra tout de même attendre un an et demi avant de voir débarquer la brique en France mais l’attente en valait la peine puisque dès sa sortie, Nintendo lâche la cartouche qui justifie à elle seule l’achat de la Gameboy, j’ai nommé : Super Mario Land.

Exit Miyamoto, trop occupé à créer les futurs chefs d’œuvre de la Super Ninteno et bienvenue à Gunpei Yokoi, un autre génie, créateur des Game and Watch et de la Gameboy. Ici producteur, l’ami Gunpei, reprend les standards de l’univers, à savoir, un héros moustachu (facile à faire avec les 2 pixels et demi de la Gameboy, si bien qu’on dirait que Mario a une énorme bouche (du Calme Leo), la princesse P… Euh pardon, la princesse Daisy à sauver des griffes de l’infâme B…. Euh repardon de Tatanga. Ouais bon, vous avez compris on change un peu la donne ici ou là pour apposer sa patte mais en fait tout est pareil ? Eh bien non, car cet épisode est vraiment à part dans la mythologie Mario et ce pour plusieurs raisons.

Tout d’abord les environnements traversés : en effet, ce Mario est teinté d’un exotisme rafraîchissant puisque le plombier va parcourir l’Egypte antique, l’île de Pâques, la Chine ancestrale ou bien encore un royaume sous-marin. Le bestiaire prend également un coup de jeune même si ces bons vieux champignons sont toujours là et toujours aussi inoffensifs au passage. Mario va devoir affronter des tortues explosives, des poupées chinoises qui reviennent à la vie, ou bien des statues volantes de l’île de Pâques.

Pour compléter tout ce beau monde, des boss de fin de niveau viennent rajouter un peu de challenge avant de pouvoir sauver la princesse.

Autre nouveauté, et pas des moindres, certains niveaux se font carrément à bord de véhicules ce qui, en plus de casser le rythme des niveaux de plateformes, permet de varier le gameplay. Ces niveaux à bord d’un sous-marin ou d’un avion, sont extrêmement bien réalisés et sont à l’image du Batman sorti sur Gameboy à la même époque. Les deux jeux partagent de toute façon énormément de points communs, en plus d’être des incontournables de la machine.

Pour le reste, les amateurs de Mario ne seront pas dépaysés, tout y est : passages secrets dans les tuyaux, pièces à ramasser, niveaux à terminer dans le temps imparti, zones bonus pour gagner des vies, et items habituels : les champignons pour grandir, les fleurs pour tirer des boules de feu.

En parcourant les quatre mondes, eux même subdivisés en autant de niveaux, vous aurez peut-être la chance de sauver la princesse Daisy des griffes de Tatanga. En tout cas je vous le recommande si vous êtes passés à côté de cette pépite qui pourra vous occuper quelques heures.