Super Mario World 2
Remo, grand ordonnateur du CPC6128, caution SNES et N64 de Pixel-Maniac
Yoshi's Island ou comment Yoshi a élevé Mario pendant que Bowser tentait déjà d'enlever Peach mais tout ça c'était bien avant que Mario porte la moustache comme quoi la vie est un éternel recommencement...
Fin 1995, la SNES alors au sommet de sa gloire livre des titres toujours plus aboutis et toujours plus emblématiques : Chrono Trigger, Donkey Kong Country 2, Super Mario All Stars, Illusion of Time, Secret of Evermore et j’en passe. L’attente de la N64, qui n’arrivera qu’en 1997 après moult reports, passe plus facilement avec cette avalanche de hits et surtout avec l’arrivée du jeu de plateforme 2D ultime : Super Mario World 2 : Yoshi’s Island.
Un suite qui chamboule tout
Suite officielle du Super Mario World présent au lancement de la machine, Yoshi’s Island ne se contente pas de nous donner une version 1.5 de ce titre culte mais chamboule tout l’univers en faisant preuve d’une originalité, d’une créativité et d’une audace folle sur la licence phare de Big N.
Il aurait été très simple pour Nintendo de reproduire fidèlement la formule d’origine en améliorant les graphismes et en inventant de nouveaux monde mais que nenni, ici, on fait table rase du passé et on repense complètement la licence.
Dans cette optique, pas question de proposer au joueur d’incarner le plombier moustachu. Il faut du changement et comptez sur Shigeru Miyamoto pour en proposer.
Premier changement d’importance : on contrôle dans ce jeu Yoshi (et ses frères), fidèle ami depuis l’épisode précédent et qui a connu un tel succès qu’on le voit dans toutes les licences annexes de Nintendo.
Mais le jeu ne s’appelle pas Super Yoshi Land (bien qu’il le mériterait), Mario est bien là mais en tant que … bébé… ! Et oui un morveux, un braillard (et le mot est faible, j’y reviendrai), un nabot en couche culotte, qu’il va falloir protéger tout au long de l’aventure et qui va chevaucher différents yoshis comme autant de destriers de couleurs différentes unis pour sauver la peau du bambin.
Un gameplay inventif et malin
Tout l’enjeu sera donc d’éviter les vilains sbires de Bowser qui tentent de voler bébé Mario (qui hurle à la mort s’il ne se trouve plus sur le Yohi qui dispose alors de 10 secondes pour le récupérer : son cri est d'ailleurs tellement stressant que vous serez en panique à chaque fois que cela arrive) en parcourant le monde coloré et délirant de l’île.
La jouabilité est toujours réglée au millimètre et le fun au rendez-vous, d’autant que les programmeurs varient les niveaux et les plaisirs. Ainsi notre Yoshi peut se transformer en hélicoptère, en taupe, en voiture, ou même en sous-marin pour récupérer tous les items disséminés dans les nombreux niveaux.
Autant dire que pour décrocher le 100% sur chaque niveau, il va vous falloir une bonne dose de persévérance et d’ingéniosité pour relever les défis proposés.
Graphiquement, c’est coloré, c’est vivant, c’est magnifique. Miyamoto aurait pu s’engouffrer dans la brèche ouverte avec le succès de Donkey Kong Country mais il a tenu bon face aux pontes de Nintendo pour proposer un univers enfantin aux couleurs pastelles, bourré de détails et d’une inventivité folle. Le level design est à ce titre l’un des plus fous que vous pourrez voir sur un jeu en deux dimensions.
Comme souvent, la musique colle parfaitement à l’ensemble, ce qui donne un tout très cohérent et super fun à jouer encore aujourd’hui. D’autant que le jeu, sortie en fin de vie de la Super Nintendo, exploite parfaitement les capacités de la machine et a été adapté ces dernières années sur Gameboy Advance, Snes Mini et Switch via le Nintendo online.
Son statut de jeu culte n’est pas usurpé et il arrive largement à surpasser son aîné déjà considéré par tous comme un chef d’œuvre.
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A l'occasion des 35 ans de Mario, revenons sur un titre culte et mètre-étalon du jeu de plates-formes/action 3D par Nintendo, j'ai nommé Super Mario 64.
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Conclusion et avis
Ce titre et quelques autres perfections sortis à la même époque aura largement contribué à garder des joueurs dans l’écurie Nintendo en attendant une Nintendo 64 carrément à la bourre face à une concurrence impitoyable.
Mais pas de regrets tant le niveau de qualité atteint ici est proche de la perfection et largement dans le top mondial de ce que peut proposer le jeu de plate-forme en 2D. Bébé mario vous attend, ne le décevez pas !!
Points forts
Points faibles
Note 98/100
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Sorti sur une SNES en fin de vie au moment où apparaissent Saturn et PlayStation dans le paysage vidéoludique.
Avec sa 2D magnifique Yoshi's Island est un beau pied de nez à une balbutiante 3D polygonale qui n'offrait pas encore de graphismes aussi ciselés que ceux proposés par Nintendo dans ce jeu de Plateforme cultissime!!!
Merci Remo
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Dernière modif le 2021-11-06 09:36:02
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