Rick Dangerous

Rick Dangerous

Les micros s’offrent Indiana Jones, sans la licence

Si vous êtes un habitué de ces lieux et je sais que vous l’êtes (hum…), vous avez sûrement lu attentivement le magnifique test des aventures d’Indiana Jones sur Super Nintendo écrit par votre dévoué esclave. Au-delà du fait que l’article est de grande qualité (re-hum…), cela montre votre intérêt pour les archéologues/explorateurs et vous ne devez donc pas passer à côté du précurseur du genre sur micro, j’ai nommé Rick Dangerous.

Promenons nous dans les temples

Toute ressemblance avec un autre aventurier incarné à l’écran par Harrison Ford n’est absolument pas fortuite et elle est même voulue. Ce jeu, développé par Core Design (qui pondra quand même Tomb Raider en 1996, on ne se refait pas !) sort en 1989 sur les micros en vogue à l’époque (Amiga, Atari, Amstrad, Commodore, etc…) en pleine âge d’or de la licence Indy au cinéma.

Le mystère de la pyramide

Coiffé d’un chapeau et habillé à l’identique du héros de Lucas et Spielberg, Rick doit explorer des tombeaux et des temples en pleine deuxième guerre mondiale et donc avec des antagonistes de choix : oh surprise, des nazis !!!

Pyramides, momies et sarcophages

Mais Rick n’est pas Indy, donc exit le fouet et passons aux choses sérieuses (comprendre plus bruyantes). Rick lui, il aime les grosse pétoires (flingue mais à balles limitées donc à surtout économiser pour éviter le game over trop rapide) et la dynamite, car il aime bien faire tout péter dans les tombeaux et tant pis pour la préservation du patrimoine car la fin justifie les moyens.

A travers quatre niveaux, notre explorateur va rendre fous ses adversaires : une tribu amazonienne, des égyptiens tueurs, des momies, et surtout des nazis de toute sorte (oui il y a même des chiens qui vous foncent dessus dès qu’ils aperçoivent le bout de votre chapeau).

Le jeu ne comporte que quatre environnements : le temple amazonien, la pyramide, le château nazi et le complexe secret nazi mais ils sont bourrés de pièges visibles ou non, et quasiment impossible à anticiper lors de la première partie.

Des nazis, je hais ces gars là!

En vue 2D, Rick progresse donc en se frayant un chemin entre ennemis et pieux/grilles/lasers plus ou moins mortels à base de leviers à activer et d’énigmes à résoudre.

La difficulté du jeu est inversement proportionnelle à sa durée de vie comme toujours dans ce genre de jeu à l’époque. Pas de sauvegardes et peu de vies, donc attendez-vous à mourir, voire à beaucoup mourir pour pouvoir progresser correctement. Par contre, une fois bien maitrisé, tout cela peut se terminer en une petite demi-heure, douche comprise.

Graphiquement, le jeu est relativement immonde sur la version testée ici (Amstrad CPC, admirez moi ces horreurs de bouille de pixels), je ne saurai donc que trop vous conseiller la version Amiga de toute beauté et qui permet une expérience plus reposante pour nos pauvres petits yeux fatigués.

Très sympathique à jouer et doté d’un charme certain, Rick Dangerous ravira tous les amateurs de plate-forme dans des environnements archéologiques plutôt sympas. Il va même au bout de ses idées avec un dernier niveau dans un complexe de recherche nazi développant les fameuses fusées V2 et qui préfigure la suite qui ne tardera pas à arriver comme dans toute bonne saga cinéma.

Rick Dangerous

En 1990, Core Design récidive ainsi avec Rick Dangerous II qui lorgne cette fois ci plus du côté de Flash Gordon dans un univers futuriste et avec des graphismes grandement améliorés. Le test est à suivre prochainement sur Pixel-Maniac. Finissez donc déjà celui-ci, histoire de me laisser le temps d’écrire le test du numéro 2!!!

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