SKWEEK puzzle game addictif

SKWEEK For President

Puzzle Game addictif, SKWEEK nous fait voir la vie en rose sur les micro Amiga / Amstrad CPC et Atari ST. Retour en 1989 avec ce jeu vidéo inclassable créé par les français de Loriciel sous la houlette de Stéphane Ducasse.

Bernadette C. ne trouve pas le sommeil, impossible de mettre la main sur son jeu favori, il a tout simplement disparu de son ordinateur.

Elle s’emporte, mais où est donc ce fichu programme ? Il était pourtant sur cette cartouche, enfin cette « floppy disk ». Jean-Cédric s’y connait bien en micro, cela dit il est réfractaire aux loisirs numériques :

  • Tu es encore debout à cette heure-ci ? dit-il à Bernie sur un ton détaché
  • Tu sais bien que je ne me couche pas avant 0h, je dois finir mon jeu, il m’obsède, je suis presque arrivée au bout hier, il me restait tout au plus une demi-douzaine de tableaux à passer ! dit-elle d’un aire renfrognée.
  • Ah oui… à ce propos…
  • Peu importe, le coupe-t-elle, je ne comprends pas le disque ne fonctionne plus, pourtant il n’a pas bougé depuis hier.

Jean-Cédric regarde l’écran noir. Le lecteur émet un léger bruit de disque raillé. Clac, clac, clac… Il tourne les talons et part se coucher, un sourire en coin.

Avant de s’endormir Bernadette se demande si elle ne va pas repeindre la chambre en rose…

Bernadette est la victime parfaite. Elle est joueuse et aime relever des défis. Mais elle a surtout succombé à ce personnage peluche tout mignon qui n’a qu’une obsession, repeindre le monde en rose…

Simplicité, jouabilité parfaite et humour. C’est tout ce qu’il faut pour faire de SKWEEK un jeu d’une efficacité redoutable

SKWEEK VA VOUS RENDRE FOU et ne plus vous lacher

I LOVE SKWEEK
Débutez au lvl 52 en mode aléatoire

Côté scénario, on ne peut guère faire plus basique. Le peuple SKWEEK affronte un grand danger. Son ennemi juré a décidé de tout asperger en bleue, couleur abhorrée des Skweekettes…

Bien que le scénario est élémentaire, il cache une véritable perle de puzzle game avec un pouvoir d’addiction certain. Loin de tuer le temps avec des mécaniques répétitives, il demande d’allier rapidité et stratégie, ce qui fait une des forces du jeu.

Non content de se déplacer de dalles en dalles pour les repeindre en rose, SKWEEK doit éviter ennemis tenaces et autres pièges vicelards, autant d’obstacles pour le faire échouer dans sa quête. C’est donc cette simplicité doublée d’une intelligence dans le design qui font que, comme Bernadette, vous accrochez tout de suite.

Quelle que soit votre façon de jouer (plutôt rapidité/réflexes ou réflexion/stratégie) vous allez accrocher, c’est ce qui en fait la grande force !

Testé sur Amiga, SKWEEK est un puzzle game addictif

I LOVE SKWEEK
Skweek a toujours le sourire

Cela ne s’arrête pas là, pour que vous ne décrochiez pas une fois la surprise passée, il faut reconnaitre que le jeu est stratégiquement parlant très réussi :

  • Tout d’abord les cases ou dalles à peindre, ne sont pas toutes identiques. Certaines sont infranchissables, d’autres glissantes, d’autres mènent à des pièges mortels.
  • Ensuite, il y a des ennemis aux capacités diverses. Certains sont un peu stupides et faciles à dégommer, d’autres redoutables, vous pourchasseront pour vous mater.
  • En parallèle, SWKEEK peut ramasser des objets magiques lui conférant des bonus. Rien de bien nouveau sauf qu’ils sont distribués aléatoirement. On retrouve les classiques (Tirs multiples, bombes, invulnérabilité), mais les bonus ont parfois un effet surprenant. Quelle joie quand votre SKWEEK se met à tout repeindre en bleu ou que vos contrôles s’inversent (le plus drôle selon moi).
  • Pour corser le tout, vous disposez d’un temps limité pour venir à bout du tableau, quelques minutes tout au plus.

Pour finir, les 99 tableaux peuvent être joués de façon complètement aléatoire dès le lancement du jeu, ce qui permet de monter la difficulté et de voir aussi plus vite les niveaux de fin.

mais quand les bonus se retournent contre vous, ça devient drôle

Bien sûr que l’on retrouve les références arcade comme PAC-MAN et Q-BERT, plutôt flatteur, mais son originalité fait sa force. Développé par LORICIEL du temps où il ne fallait que 3 personnes pour créer un jeu, il sera littéralement encensé par la presse et plébiscité par les joueurs. Bernadette peut en témoigner, elle était tellement « addict » de ce jeu que son cher Jean-Cédric a carrément effacé le jeu pour qu’elle s’intéresse à nouveau à lui ! Quelle histoire… encore aujourd’hui elle en parle !

Alors Bernadette, j’ai une surprise. 30 ans après vous allez pouvoir retrouver votre petite peluche et revoir la vie en rose!

SKWEEK a gagné le pari fou d’être au fun que Pac-Man, sinon plus

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Le jeu est sorti en 1989 sur à peu près tous les micros de l’époque, ATARI ST, AMIGA, Amstrad CPC, PC. Il aura même une adaptation sur console en 1991 sur PCE-Engine. Pour l’époque les graphismes sont superbes et la jouabilité excellente. Il donne un très bon titre arcade sur micro, rareté en ce temps-là.

Vous avez certainement une préférence, si la version CPC est la moins « jolie » graphiquement ce sont les versions ST et AMIGA qui sont les plus réussies. J’ai pour ma part un faible pour la version PC-Engine. Ah c’était le bon vieux temps où les consoles dépassaient les micros d’une tête dans la course aux performances, en tout cas au niveau graphisme.

SKWEEK WANTED

La force du jeu, c’est qu’encore aujourd’hui il est très plaisant à jouer et est capable de vous distraire autant voire plus qu’il y a 30 ans et la musique est tellement entêtante ! En 1990, on aura même droit à une suite, Super Skweek avec de nouveaux défis, de nouveaux tableaux et bonus.

Comment jouer à SKWEEK aujourd’hui ?

Les versions Amiga, Atari ST ou Amstrad CPC sont de bonne facture.
Si vous ne disposez d’aucun de ces vieux bahuts (improbable!), essayez la version console PC-Engine (encore plus répandue).
Si vous êtes pauvre et malhonnête, il parait que des versions émulées circulent sur le net.

Encore une fois la version Amiga est la meilleure (ce n’est que mon avis, et vous savez ce qu’on dit des avis…)

SKWEEK FOR PRESIDENT

On a aimé:

  • la simplicité du gameplay
  • le côté attachant du personnage
  • la durée de vie

On a moins aimé:

  • la musique un peu soulante

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