GODS – Into the Wonderful

Les Bitmap Brothers incarnent l’excellence, GODS ne dérogera pas à la règle ! Groupe Phare des années 1990 et développeurs de talent, voici leur premier titre édité sous leur nouveau label RENEGADE…Into the Wonderful !

Magneto Serge

GODS - Into the Wonderful
Centurion Caïus Aerobus

Le Héros, un centurion mi Schwarzy mi Stallone (pas de jaloux) avait un matin la bonne idée de défier les dieux de l’Olympe, rien que ça ! Môssieur voulait acquérir l’immortalité tant convoitée et accessoirement obtenir un loft tout confort au beau milieu de ce gratin !

Dans le même temps, les Dieux s’ennuyaient pas mal à cette époque et voyaient en notre héros le moyen de se divertir et de rire un peu. Ils accédèrent à sa demande, mais à la seule condition de pouvoir atteindre les portes de l’Olympe en venant à bout des 4 gardiens donnant accès au sésame.

Mais tout cela aurait été trop simple, si les dieux ne lui avaient pas rajouté quêtes et pièges secrets à déjouer, pour évoluer dans les 4 niveaux du jeu. Notre héros accumulera le long de son périple de précieux Gems et bonus lui permettant de faire quelques achats de première nécessité. En effet, notre gladiateur pourra faire halte chez son épicier préféré afin de se refaire une santé et accroitre sa puissance de feu à chaque fin de niveau (clin d’oeil à Xenon 2).

IA, vous avez dit IA

GODS - Into the Wonderful
L’ancêtre de God of war?

Edité en 1991 sous leur nouveau label indépendant RENEGADE, créé par les Bitmap Brothers, le titre exploite l’IA. Le programme s’adapte à la qualité du maniement du joystick du joueur.

Si celui ci peine à évoluer, le programme l’aidera avec des ennemis moins virulents et de la santé apparaîtra au moment le plus opportun. A l’inverse, pour les joueurs expérimentés, la difficulté augmentera et les hordes d’ennemis seront plus difficiles à combattre.

Finalement, votre quête vous mènera à travers quatre niveaux, divisés en 3 mondes, en référence aux 12 travaux d’Hercules, avec à la clé cette immortalité tant convoitée.

Par ailleurs, le programme permettait la sauvegarde de votre score sur la disquette n° 2, le logiciel au démarrage conseillait de créer une sauvegarde de cette disquette afin d’éviter toute perte malencontreuse des données originales. Cette disquette contenait un copieur intégré qui permettait de la dupliquer simplement.

Mais je vous vois venir, si l’idée vous était venu de faire la copie de la disquette n°1, celle ci avait été plombée par les programmeurs, qui lors de la copie, rendait cette dernière dupliquée d’ un niveau extrêmement difficile, devenant rapidement injouable (vous pouvez trouver sur le net la version ST version PASTI, sauvegarde du jeu original).

Bien évidemment, la scène pirate trouva la parade et le jeu fut comme la plupart diffusé sous le manteau dans la cour de chaque collège.

Qualité Bitmap

GODS - Into the Wonderful
Baston et plateforme au programme

Développé par les Bitmap Brothers, Graphismes de haute qualité (en 16 couleurs s’il vous plait), Musique by NATION XII samplée par Richard Joseph himself, nous sommes en présence de tous les ingrédients indispensables pour un hit en puissance.

Comme de coutume, les versions Atari ST et Amiga sont quasi similaires, avec côté son un petit avantage supplémentaire pour la bécane de Commodore. La version PC sera en-deçà comparée à ces derniers, mais reste agréable dans sa globalité. A noter que le jeu a également été porté sur les consoles 16 bits de l’époque, à savoir la Super Nintendo et la Megadrive. Ces versions consoles possèdent une introduction améliorée et bénéficient d’une animation bien plus « speed » que sur les versions micros, pouvant dérouter certains possesseurs de ST et Amiga comme moi, car dénaturant le gameplay original.

Donc, nous pouvons supposer que ce changement sur les versions consoles, collant plus à SONIC ou même MARIO, était destiné au marché consoleux plus dynamique.

Une version GameBoy Advance a également vu le jour 10 ans après, mais quasi introuvable. A noter qu’une version remasterisée a été publiée fin 2018 sur PC, cependant, cette version ne rendra pas gloire à notre jeu préféré.

Au final, Les Bitmap Brothers signent un excellent jeu de plate-forme / aventures comme on les aime, qui mérite de trôner dans votre collection retro comme il se doit, Nom de Zeus !

GODS est un savant mélange d’action, de plate-forme, et d’aventure à destination des possesseurs de ST et Amiga.

Et il est bon parfois de se répéter, GODS présente le même niveau de qualité que Xenon 2, Cadaver ou Speedball 2, ce qui n’est pas une mince référence.

Allez hop, je m’en vais me faire une nouvelle partie… j’ai la souris qui gratte !

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